Portrait Camille Choplin, pour une écologie du quotidien
Camille Choplin tombe dans la marmite de l'écologie en 2003. À l'époque, elle a 24 ans et travaille dans un laboratoire de compléments alimentaires naturels. Elle prend alors conscience de l'importance des enjeux environnementaux.
Mis à jour le 20 mars 2025
Pragmatique et animée par la volonté de partager ses coups de cœur, ses astuces et ses trouvailles pour vivre un quotidien plus écolo, elle lance son blog Écologirl dans lequel elle se présente comme une "militante du bon sens".
Dans la foulée, Camille Choplin s'installe à Bordeaux pour sa qualité de vie. Elle pose ses valises à Nansouty : un quartier dont elle fait le décor de son premier roman : Tout le monde ne raffole pas des brocolis.
Tout le monde ne raffole pas des brocolis !
Le premier roman de Camille Choplin se déroule dans le décor du quartier Nansouty.
Quand sensibiliser rime avec convivialité
"À travers cette fiction, je voulais trouver une nouvelle façon de sensibiliser à l'importance de vivre autrement, de façon plus respectueuse de l'environnement. J'y ai même mis en scène le maire de quartier, en train d'organiser un ramassage des déchets, sans savoir qu'un jour j'occuperai ce poste", sourit-elle. Mais le destin la rattrape…
"En 15 ans, j'ai vu Nansouty évoluer. La place crée un esprit village très sympathique. [...] Mais la crise du Covid a malmené le lien social. Or, je suis convaincue qu'on ne peut changer les choses, tout seul dans son coin", assure Camille Choplin.
Construire avec les habitants
La maire adjointe de Nansouty et de Saint-Genès, a aussi assuré une délégation de démocratie permanente pendant deux ans. "Cette expérience m'a conforté dans mes convictions : la ville est un écosystème et l'action municipale n'a de sens que lorsqu'elle se construit avec les habitants", dit-elle.
Forte de tous les dispositifs de démocratie permanente mis en place à Bordeaux, Camille Choplin veut les décliner sur l'ensemble du quartier et organiser des temps d'échanges réguliers avec les habitants. Ceci afin de diffuser une écologie du quotidien, construire des projets ensemble et faire du quartier "un laboratoire de démocratie permanente".