Stratégie immobilière, soutien à la transition écologique et aux centres sociaux : retour sur la séance du Conseil municipal du 11 mars

Publié le 13 mars 2025
 
Cette deuxième séance de l'année a permis de faire un point sur la stratégie immobilière de la Ville, propriétaire de 600 biens pour 900 000 m² au total. Un potentiel que la municipalité souhaite optimiser en exploitant plus efficacement certains locaux, en rationnalisant ses loyers et en diversifiant ses bénéficiaires.
L'ancien presbytère Saint-Pierre a été confié par la Ville à la Halte 33, afin de devenir un centre d'accueil d'urgence pour plusieurs familles d'enfants scolarisés.
L'ancien presbytère Saint-Pierre a été confié par la Ville à la Halte 33, afin de devenir un centre d'accueil d'urgence pour plusieurs familles d'enfants scolarisés.

Depuis 2020, la Ville s'est engagée dans une stratégie d'optimisation de son patrimoine immobilier. Dans l'oeil de la collectivité, la recherche de places pour ses bénéficiaires, une plus grande cohérence dans le montant des loyers versés par les associations et l'ensemble des acteurs, mais aussi le développement de nouveaux lieux pour de nouveaux usages.

Une stratégie de rationalisation qui touche une grande partie du parc immobilier de la Ville. Depuis cinq ans, 150 nouveaux occupants ont été accueillis dans des sites municipaux, qu'il s'agisse d'associations, de logements d'urgence ou de services publics.  Dans cette logique de rationalisation, plusieurs délibérations votées ce mardi vont permettre la vente de biens peu ou non utilisés.

Le chiffre
10 000 m²

C'est la surface qui a pu être mise à disposition de nouveaux bénéficiaires depuis 2020, grâce à la stratégie de rationalisation du parc immobilier municipal.

En 2025, plusieurs cours d'école seront ouvertes au public le samedi. A l'image de l'école Elsa Triolet (Brazza).
En 2025, plusieurs cours d'école seront ouvertes au public le samedi. A l'image de l'école Elsa Triolet (Brazza).

Quatre principes pour trouver de la place

Au total, la Ville compte 600 biens immobiliers pour 900 000 m² de surfaces. Afin de mieux les exploiter, quatre principes ont été appliqués :
  • Les montants des loyers demandés aux différents acteurs ont été remis à plat, permettant de mieux cerner les surfaces nécessaires aux activités de chacun. Une démarche qui a déjà permis d'accueillir de nouvelles associations, des services publics supplémentaires ou encore des lieux d'hébergement d'urgence.
  • Certains lieux voient leur usage se diversifier. Par exemple, les cours d'école s'ouvrent progressivement le samedi. Les habitants peuvent ainsi profiter d'un nouveau square près de chez eux, quand le foncier manque pour en créer.
  • De nouveaux lieux ont également vu le jour pour répondre à un panel de besoins : sportifs, associatifs, scolaires, sociaux ou culturels.
  • Et donc, certains biens dégradés est non adaptés aux besoins municipaux seront vendus.

Soutenir la sensibilisation à la transition écologique

La question de la transition écologique agite Bordeaux et son tissu associatif. D'abord à travers des initiatives de sensibilisation des citoyens, mais aussi avec des projets ambitieux qui contribuent au rayonnement de la ville sur ces questions.

Plusieurs associations impliquées sur la thématique seront accompagnées en 2025 dans des projets précis. Celles-ci sont suivis notamment par le Pôle Action Climatique et Transition Énergétique :

  • Climax. L'association Darwin Climax Coalitions propose une nouvelle édition de son événement phare de la rentrée bordelaise, en septembre prochain, centré sur les questions de défi climatique et de sensibilisation des publics à la transition écologique.
  • Alter Echo. Cette structure accompagne les citoyens dans l'adoption d'action au quotidien pour la transition écologique et sociétale, tant autour de questions de mobilités que d'alimentation ou d'écoconstruction.
  • Mécanique sans frontière. L'association développe des projets techniques de développement dans les domaines mécaniques, artisanaux, énergétiques, des transports et de l'agroalimentaire. Elle a récemment réalisé des actions autour de l'économie circulaire aux Aubiers. En 2025, elle organisera des "soirées thématiques pour une alimentation responsable".
  • Le CREAQ. Centrée sur l'amélioration du bâti, l'association accompagne et conseille gratuitement des particuliers. En 2025, elle souhaite se concentrer sur l'impact des consommations dans les foyers, en réduisant les coûts environnementaux et financiers des ménages.
  • Maison de la Nature et de l'Environnement. Situé quai de Brazza, ce tiers-lieu est un élément clé du réseau de l'Economie Sociale et Solidaire à Bordeaux. Il organisera de nouveau son festival « Ô mon Fleuve » en 2025.
  • La Manuco. L'association développe deux projets en 2025 : un festival d'écologie populaire en juin, et un événement autour des mobilités durables en septembre prochain.


Le Manuco est un lieu hybride dédié à l'économie sociale et solidaire, installé quartier Saint-Michel.
Le Manuco est un lieu hybride dédié à l'économie sociale et solidaire, installé quartier Saint-Michel.

Les centres sociaux confortés

Après deux premières délibérations en février, le Conseil a voté un nouvel appui financier aux centres sociaux ou espaces de vie sociale. 102 500 euros ont été attribués lors de cette séance, portant les subventions de fonctionnement des associations des quartiers prioritaires et de l'animation de la vie sociale à 609 000 euros entre 2024 et 2025.

La Maison des familles (Victoire) et l'Association familiale laïque Bastide, par exemple, sortent d'un cadre strict d'appel à projet pour bénéficier d'une subvention de fonctionnement à vocation pérenne.