La lutte contre le sexisme à Bordeaux
Publié le 1er mars 2024
Le sexisme est communiqué et assimilé dès l'enfance, dans le foyer et à l'école, puis véhiculé dans l'ensemble de la société notamment au sein des sphères médiatique et numérique.
Les chiffres
- 80 % des femmes sont régulièrement confrontées à des attitudes ou des décisions sexistes.
- 80% estiment être moins bien traitées que les hommes en raison de leur sexe.
- Près de 25% des hommes de 25 à 34 ans estiment qu'il faut parfois être violent pour se faire respecter, et tous âges confondus, 40% des hommes trouvent normal que les femmes s'arrêtent de travailler pour s'occuper de leurs enfants. (Source : Rapport 2023 sur l'état du sexisme - HCE)
- 80% des Français.es considèrent que les lois et sanctions existantes sont insuffisantes ou mal appliquées.
Sources : Ensemble contre le sexisme
Bordeaux dit stop au sexisme
A l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, la Ville de Bordeaux décline une campagne de sensibilisation avec trois affiches thématiques autour du sexisme : à la maison, à l'école et sur le web.
Il s'agit de montrer comment le sexisme est communiqué dès l'enfance, dans le foyer et à l'école, puis véhiculé dans l'ensemble de la société notamment au sein des sphères médiatique et numérique.
Ces données sont issues du rapport sur le sexisme 2024 du Haut Conseil à l'Egalité.
Il s'agit de montrer comment le sexisme est communiqué dès l'enfance, dans le foyer et à l'école, puis véhiculé dans l'ensemble de la société notamment au sein des sphères médiatique et numérique.
Ces données sont issues du rapport sur le sexisme 2024 du Haut Conseil à l'Egalité.
À LA MAISON
"Moi aussi, j'ai envie de jouer à la poupée"
Pour 25 % des Français, les petites voitures sont pour les garçons et les poupées pour les filles.
(Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
Beaucoup de parents (76 %) estiment avoir choisi les mêmes jouets pour leurs enfants du genre opposé. Pourtant, dans les faits, les jouets reçus et offerts continuent de refléter et de perpétuer les stéréotypes de genre.
41% des parents pensent avoir éduqué leurs enfants de sexe opposé de façon identique mais que 20% des enfants estiment avoir été éduqués de la même manière. On attribue très vite des rôles genrés aux filles et garçons qui intègrent très tôt ces normes (dès 2 ans).
Environ 70 % des femmes considèrent que femmes et hommes ne sont pas traité(e)s de la même manière dans leur famille, et plus de la moitié (52 %) a personnellement fait l'objet de cette différence de traitement.
Source (Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
"Moi aussi, j'ai envie de jouer à la poupée"
Pour 25 % des Français, les petites voitures sont pour les garçons et les poupées pour les filles.
(Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
Beaucoup de parents (76 %) estiment avoir choisi les mêmes jouets pour leurs enfants du genre opposé. Pourtant, dans les faits, les jouets reçus et offerts continuent de refléter et de perpétuer les stéréotypes de genre.
41% des parents pensent avoir éduqué leurs enfants de sexe opposé de façon identique mais que 20% des enfants estiment avoir été éduqués de la même manière. On attribue très vite des rôles genrés aux filles et garçons qui intègrent très tôt ces normes (dès 2 ans).
Environ 70 % des femmes considèrent que femmes et hommes ne sont pas traité(e)s de la même manière dans leur famille, et plus de la moitié (52 %) a personnellement fait l'objet de cette différence de traitement.
Source (Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
À L'ÉCOLE
"Moi aussi, j'ai envie de travailler dans la recherche"
74% des femmes n'ont jamais envisagé d'études supérieures ou de métiers dans les domaines scientifiques ou techniques.
(Rapport annuel sur le sexisme, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, 2024).
Le sexisme à l'école se manifeste notamment au moment du choix d'orientation professionnelle. Certaines filières ou métiers continuent d'être perçus comme plus appropriés pour un genre plutôt que pour l'autre.
En dépit d'une meilleure réussite des filles à l'école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous‑représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d'emploi, en particulier les sciences dures, dont le numérique.
Aujourd'hui, en France, dans les différents métiers d'ingénieur·es, moins de 30 % sont des femmes.
Source (Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
"Moi aussi, j'ai envie de travailler dans la recherche"
74% des femmes n'ont jamais envisagé d'études supérieures ou de métiers dans les domaines scientifiques ou techniques.
(Rapport annuel sur le sexisme, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes, 2024).
Le sexisme à l'école se manifeste notamment au moment du choix d'orientation professionnelle. Certaines filières ou métiers continuent d'être perçus comme plus appropriés pour un genre plutôt que pour l'autre.
En dépit d'une meilleure réussite des filles à l'école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous‑représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d'emploi, en particulier les sciences dures, dont le numérique.
Aujourd'hui, en France, dans les différents métiers d'ingénieur·es, moins de 30 % sont des femmes.
Source (Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
SUR LE WEB
"Moi aussi, j'ai envie d'aller sur les réseaux sociaux sans avoir peur"
84% des victimes de harcèlement ou de discours de haine en ligne sont des femmes.
(sondage Ipsos - Les Français et le cyberharcèlement, 2021).
Qu'il laisse libre cours à la violence en ligne (85% des femmes y ont déjà été exposées), qu'il produise des images stéréotypées y compris à destination des plus petit.es, ou encore qu'il héberge des contenus pornographiques violents qui ont une puissante influence sur les rapports entre femmes et hommes, le numérique participe pleinement à la culture sexiste.
Plus de la moitié de la population considère que femmes et hommes ne sont pas traité(e)s de la même manière sur les réseaux sociaux, score qui grimpe à 72 % chez les femmes de 15‑24 ans. Chiffre particulièrement préoccupant quand on sait leur place grandissante (et, désormais, prépondérante) dans la vie quotidienne ; et quand on connaît leur impact sur la formation des mentalités.
Source (Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
"Moi aussi, j'ai envie d'aller sur les réseaux sociaux sans avoir peur"
84% des victimes de harcèlement ou de discours de haine en ligne sont des femmes.
(sondage Ipsos - Les Français et le cyberharcèlement, 2021).
Qu'il laisse libre cours à la violence en ligne (85% des femmes y ont déjà été exposées), qu'il produise des images stéréotypées y compris à destination des plus petit.es, ou encore qu'il héberge des contenus pornographiques violents qui ont une puissante influence sur les rapports entre femmes et hommes, le numérique participe pleinement à la culture sexiste.
Plus de la moitié de la population considère que femmes et hommes ne sont pas traité(e)s de la même manière sur les réseaux sociaux, score qui grimpe à 72 % chez les femmes de 15‑24 ans. Chiffre particulièrement préoccupant quand on sait leur place grandissante (et, désormais, prépondérante) dans la vie quotidienne ; et quand on connaît leur impact sur la formation des mentalités.
Source (Baromètre du sexisme 2024, Haut Conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes).
Voir aussi