Édouard Gamas
Bordeaux maritime
Édouard Gamas. 10 mars 1877, Cherbourg - Janvier 1959, Paris
Edouard Gamas s'engage dans la marine à l'âge de 19 ans comme élève Officier. Remarqué dès le début de sa carrière pour son sens du devoir, il organise notamment le renflouement d'un navire coulé en baie d'Ajaccio et le sauvetage d'un navire entre Conakry et Dakar.
Doté d'autres talents, il reçoit en 1908 les palmes académiques pour ses travaux hydrographiques en Afrique occidentale (Sénégal).
Doté d'autres talents, il reçoit en 1908 les palmes académiques pour ses travaux hydrographiques en Afrique occidentale (Sénégal).
Un départ volontaire à la guerre
Professeur à l'école des Fusiliers-marins de Lorient, il rejoint, dès la déclaration de guerre, la brigade de l'Amiral Ronarc'h.En 1914, la Croix de Léopold avec glaives lui est décernée par le Roi Albert 1er de Belgique tandis qu'il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur pour ses faits d'armes. Blessé en mars 1915, il repart au front et est fait Officier de la Légion d'Honneur en juillet1916. En1917, il est promu capitaine de Corvette.
Chef de pilotage de la Gironde
Appelé au cabinet du Ministre de la Marine, Edouard Gamas arrive à Bordeaux en janvier 1919 pour organiser le pilotage de la Gironde, en service d'assistance aux capitaines de navires qui pénètrent dans l'estuaire jusqu'à Bordeaux ou Libourne.
Il organise un service modèle devenu référence dans les écoles de navigation.En 1922, il organise le service de sauvetage en haute mer dans le golfe de Gascogne.
Les pilotes de la Gironde nomment le nouveau bateau porte-pilotes "Commandant Gamas". Le plus grand bateau-pilote de France portera le même nom en 1958 à la demande du Pilotage de la Gironde.
Il organise un service modèle devenu référence dans les écoles de navigation.En 1922, il organise le service de sauvetage en haute mer dans le golfe de Gascogne.
Les pilotes de la Gironde nomment le nouveau bateau porte-pilotes "Commandant Gamas". Le plus grand bateau-pilote de France portera le même nom en 1958 à la demande du Pilotage de la Gironde.
1939-1945 : résistant et déporté
Le 27 novembre 1940, les Allemands suppriment le poste de Chef de Pilotage de la Gironde. Edouard Gamas, 64 ans, s'engage alors dans le réseau de Résistance Jade-Amicol. De 1941 à 1943, il remplit plusieurs missions dangereuses. Il est cité à l'Ordre de l'armée pour services de guerre exceptionnels.
La Gestapo l'arrête le 30 janvier 1943 pour "espionnage et résistance à l'armée Allemande". Interné au Fort de Hâ, il est déporté au camp de concentration de Flossenbürg. Edouard Gamas s'emploie à sauvegarder le moral de ses compagnons jusqu'à leur libération, le 7 mai 1945.
En 1947, il est élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur et reçoit la médaille de la Résistance. Dix ans plus tard, il est élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'Honneur.
La Gestapo l'arrête le 30 janvier 1943 pour "espionnage et résistance à l'armée Allemande". Interné au Fort de Hâ, il est déporté au camp de concentration de Flossenbürg. Edouard Gamas s'emploie à sauvegarder le moral de ses compagnons jusqu'à leur libération, le 7 mai 1945.
En 1947, il est élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur et reçoit la médaille de la Résistance. Dix ans plus tard, il est élevé à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'Honneur.
La grande loge
Il fait ses premiers pas maçonniques dans une loge de grand Orient au Havre en 1908 et rejoint ensuite un Atelier de la Grande Loge de France. En Aquitaine, Edouard Gamas intègre dès 1920 la loge du Réveil Ecossais et est rapidement élu vénérable. En 1925, il est désigné Grand Maître adjoint de la Grande Loge de France.
Le 18 juin 1933, dans le temple maçonnique de la rue Ségalier à Bordeaux, les Maçons offrent à Edouard Gamas son buste en marbre blanc.
Le 18 juin 1933, dans le temple maçonnique de la rue Ségalier à Bordeaux, les Maçons offrent à Edouard Gamas son buste en marbre blanc.