Olivier Cazaux
Maire-adjoint du quartier Bordeaux Sud
Contribue auprès de Claudine Bichet pour la transition énergétique et de Stéphane Pfeiffer pour le droit des sols
Majorité municipale
Contribue auprès de Claudine Bichet pour la transition énergétique et de Stéphane Pfeiffer pour le droit des sols
Majorité municipale
Contact
Conseiller municipal délégué
- Matthieu Mangin pour le quartier Bordeaux sud
Olivier Cazaux, toujours sur le pont
Olivier Cazaux, maire-adjoint du quartier Bordeaux Sud © Frédéric Dorizon
Militant écologiste depuis près de quarante ans, Olivier Cazaux est le nouveau maire adjoint de Bordeaux Sud. Un quartier qu'il a chevillé au corps. Il est également conseiller municipal délégué auprès d'Amine Smihi pour la médiation et la prévention de la délinquance, et auprès de Laurent Guillemin pour la transition énergétique.
Enfant de Bordeaux Sud, Olivier Cazaux vit toujours dans le quartier qui l'a vu grandir, de la rue Fieffé où il emménageait à l'âge de 4 ans, à la rue Crémer où habite toujours sa mère, en passant par le boulevard Albert 1er qui berça ses années collège. « Ce quartier est vivant, synonyme de bien-vivre, et c'est un carrefour des cultures. J'ai toujours vécu ici, j'y ai des souvenirs importants. Je trouve que c'est le plus beau quartier de Bordeaux. » C'est dit ! Boussole familiale, la gare Saint-Jean revêt pour ce fils et petit-fils de cheminots une importance particulière. Si un lieu devait résumer cet attachement, ce serait « le pont en U, avec d'un côté la gare, symbole de service public et de transports d'avenir, de l'autre un square laissé à l'abandon depuis des années, qui représente pour moi le Bordeaux des oubliés et le mépris pour la végétation ». Un endroit chargé d'émotions, où il se rendait tous les jeudis après-midi avec sa grand-mère.
Premiers combats
Avec Bordeaux Sud pour port d'attache, Olivier Cazaux a quelquefois pris le large. La première fois, c'était pour suivre des études d'ingénieur à Brest, berceau de son militantisme. « Deux combats écologiques m'ont marqué à l'époque : le naufrage de l'Amoco Cadiz, qui provoqua une marée noire sans précédent, et la mobilisation contre le projet de centrale nucléaire de Plogoff, à proximité de la pointe du Raz. Ils ont été le moteur de mon militantisme et de mon engagement dans l'écologie politique. C'était en 1978, j'avais 18 ans. »
Il en a à présent 59, et enseigne la technologie depuis une trentaine d'années au collège de Bassens. « Une zone sensible à plusieurs titres », précise-t-il en pensant à ses élèves, parfois en difficulté, auxquels il s'agit alors d'amener plus qu'un savoir.
« Sensible aussi pour ses sites classés Seveso ‘‘seuil haut' qui, rappelle-t-il, ne sont pas implantés bien loin de la centrale de Braud-et-Saint-Louis. » Membre du comité anti-nucléaire de Blaye, dont il est devenu porte-parole, Olivier Cazaux ne baisse pas la garde, mais se concentre à présent sur les solutions pour pouvoir sortir du nucléaire.
« Pour moi, conclut-il, l'engagement politique représente un aboutissement. Le militantisme a porté ma vie, j'aime rencontrer les gens, écouter, discuter… ça tombe bien, les habitants de Bordeaux Sud sont prolixes en matière de projets ! »
Enfant de Bordeaux Sud, Olivier Cazaux vit toujours dans le quartier qui l'a vu grandir, de la rue Fieffé où il emménageait à l'âge de 4 ans, à la rue Crémer où habite toujours sa mère, en passant par le boulevard Albert 1er qui berça ses années collège. « Ce quartier est vivant, synonyme de bien-vivre, et c'est un carrefour des cultures. J'ai toujours vécu ici, j'y ai des souvenirs importants. Je trouve que c'est le plus beau quartier de Bordeaux. » C'est dit ! Boussole familiale, la gare Saint-Jean revêt pour ce fils et petit-fils de cheminots une importance particulière. Si un lieu devait résumer cet attachement, ce serait « le pont en U, avec d'un côté la gare, symbole de service public et de transports d'avenir, de l'autre un square laissé à l'abandon depuis des années, qui représente pour moi le Bordeaux des oubliés et le mépris pour la végétation ». Un endroit chargé d'émotions, où il se rendait tous les jeudis après-midi avec sa grand-mère.
Premiers combats
Avec Bordeaux Sud pour port d'attache, Olivier Cazaux a quelquefois pris le large. La première fois, c'était pour suivre des études d'ingénieur à Brest, berceau de son militantisme. « Deux combats écologiques m'ont marqué à l'époque : le naufrage de l'Amoco Cadiz, qui provoqua une marée noire sans précédent, et la mobilisation contre le projet de centrale nucléaire de Plogoff, à proximité de la pointe du Raz. Ils ont été le moteur de mon militantisme et de mon engagement dans l'écologie politique. C'était en 1978, j'avais 18 ans. »
Il en a à présent 59, et enseigne la technologie depuis une trentaine d'années au collège de Bassens. « Une zone sensible à plusieurs titres », précise-t-il en pensant à ses élèves, parfois en difficulté, auxquels il s'agit alors d'amener plus qu'un savoir.
« Sensible aussi pour ses sites classés Seveso ‘‘seuil haut' qui, rappelle-t-il, ne sont pas implantés bien loin de la centrale de Braud-et-Saint-Louis. » Membre du comité anti-nucléaire de Blaye, dont il est devenu porte-parole, Olivier Cazaux ne baisse pas la garde, mais se concentre à présent sur les solutions pour pouvoir sortir du nucléaire.
« Pour moi, conclut-il, l'engagement politique représente un aboutissement. Le militantisme a porté ma vie, j'aime rencontrer les gens, écouter, discuter… ça tombe bien, les habitants de Bordeaux Sud sont prolixes en matière de projets ! »