Myriam Eckert, Bordeaux en lutte - mars 2025
Passer l'arme à gauche
C'est par voie de presse que les Bordelais·es ont été informé·es le 12 novembre 2024 que M. Hurmic et son adjoint à la sécurité, M. Etcheverry, avaient décidé de doter la police municipale d'armes mortelles. La mairie s'est ainsi engagée à créer une "brigade d'appui et de sécurisation de 50 membres", armée et opérationnelle à la mi-2025.
Farouchement opposé au début de son mandat à voir nos policiers municipaux pistolet sur la hanche, M. Hurmic a petit à petit opéré un glissement sécuritaire insidieux mais indéniable.
En juillet dernier, il avait déjà signé avec l'État le contrat de sécurité intégrée par lequel il s'engage - entre autres - à créer 30 postes supplémentaires de policiers d'ici 2026, soit un total de 72 de plus qu'à sa prise de fonction. Ce contrat prévoit le déploiement de 60 caméras de vidéosurveillance quand, entre 2020 et 2023, 53 ont été installées portant déjà leur nombre à 215 en 2024. Le budget de la vidéosurveillance ? 550 000 euros. De son côté l'État s'est engagé lui aussi à embaucher 40 policiers de plus et à construire un commissariat.
Et maintenant donc, des pistolets pour des policiers municipaux qui ne sont pourtant pas désarmés : taser, gazeuses et matraques télescopiques, autant d'armes dites non létales qui peuvent déjà entrainer des blessures graves, voire la mort.
Pour Bordeaux en luttes, en armant la police municipale comme seules les mairies de droite et d'extrême-droite l'avaient fait jusqu'alors, M. Hurmic s'est encore clairement déplacé sur l'échiquier politique, avec la complicité d'une majorité qui n'ose pas afficher ses divisions et cautionne, par son silence, cette décision autoritaire.
L'armement de la police est pourtant une fausse solution à nos vrais problèmes : la violence qu'il faut combattre, c'est celle d'un système capitaliste, raciste, sexiste, brutal et mortifère, dont l'État injuste est depuis trop longtemps le fer de lance.
Toujours dans la logique de rendre aux Bordelais·es le pouvoir de décision, Bordeaux en luttes a mis en place une pétition à signer sur change.org : Bordeaux - Armement de la police municipale - Pour un référendum local !
Pour notre sécurité, retrouvons notre humanité !
Farouchement opposé au début de son mandat à voir nos policiers municipaux pistolet sur la hanche, M. Hurmic a petit à petit opéré un glissement sécuritaire insidieux mais indéniable.
En juillet dernier, il avait déjà signé avec l'État le contrat de sécurité intégrée par lequel il s'engage - entre autres - à créer 30 postes supplémentaires de policiers d'ici 2026, soit un total de 72 de plus qu'à sa prise de fonction. Ce contrat prévoit le déploiement de 60 caméras de vidéosurveillance quand, entre 2020 et 2023, 53 ont été installées portant déjà leur nombre à 215 en 2024. Le budget de la vidéosurveillance ? 550 000 euros. De son côté l'État s'est engagé lui aussi à embaucher 40 policiers de plus et à construire un commissariat.
Et maintenant donc, des pistolets pour des policiers municipaux qui ne sont pourtant pas désarmés : taser, gazeuses et matraques télescopiques, autant d'armes dites non létales qui peuvent déjà entrainer des blessures graves, voire la mort.
Pour Bordeaux en luttes, en armant la police municipale comme seules les mairies de droite et d'extrême-droite l'avaient fait jusqu'alors, M. Hurmic s'est encore clairement déplacé sur l'échiquier politique, avec la complicité d'une majorité qui n'ose pas afficher ses divisions et cautionne, par son silence, cette décision autoritaire.
L'armement de la police est pourtant une fausse solution à nos vrais problèmes : la violence qu'il faut combattre, c'est celle d'un système capitaliste, raciste, sexiste, brutal et mortifère, dont l'État injuste est depuis trop longtemps le fer de lance.
Toujours dans la logique de rendre aux Bordelais·es le pouvoir de décision, Bordeaux en luttes a mis en place une pétition à signer sur change.org : Bordeaux - Armement de la police municipale - Pour un référendum local !
Pour notre sécurité, retrouvons notre humanité !
Expression des élus
