Les réseaux de chaleur à Bordeaux

Publié le 31 mai 2024

Développer les énergies renouvelables, c'est une des priorités pour réussir la transition et répondre à l'urgence climatique. La géothermie, c'est à dire l'utilisation de la chaleur souterraine naturelle est une des alternatives durables aux énergies fossiles pour chauffer les bâtiments.
 
Pour remplacer les énergies fossiles et maîtriser le coût de l'énergie, les réseaux de chaleurs urbains sont une solution en pleine expansion. Un développement qui s'inscrit dans le cadre du Plan climat air énergie de Bordeaux Métropole.
En récupérant les calories issues des nappes d'eaux chaudes (géothermie), des réseaux d'eaux usées ou par incinération de déchets ou de la biomasse, les réseaux de chaleur exploitent des ressources renouvelables, essentiellement pour du logement collectif et des bâtiments publics.

Un projet exemplaire : le Grand Parc
Dans le quartier Grand Parc, un nouveau forage a démarré début 2024 pour permettre d'atteindre l'eau d'une nappe profonde (1 000 m sous terre). Cette eau naturellement chaude (entre 45 et 50 degrés) est remontée, réchauffée encore à l'aide de pompes à chaleur, jusqu'à 70 degrés minimum, pour aller desservir les réseaux de chauffage en pied d'immeubles. L'eau géothermale est réinjectée une fois refroidie (soit après récupération des calories) dans une autre nappe moins profonde et servant à l'alimentation en eau potable. Des logements collectifs et des équipements municipaux telles des écoles, vont être ainsi chauffés. 14 000 logements du quartier seront alimentés. Mise en service prévue en octobre 2024.
À Bordeaux, d'autres sites sont également desservis par des réseaux de chaleur publics et privés : Les Aubiers/Ginko, Bacalan/Bassins à flot, Mériadeck, CHU Pellegrin, Charles Perrens, Plaine de Garonne et Bordeaux Bègles.