Groupe Bordeaux en luttes - janvier 2025
Faudra bien qu'on s'occupe de nos affaires un jour
Partout c’est la débandade à gauche, une gauche véritablement sous emprise de l’idéologie libérale. Le NFP s’est divisé en décembre sur la participation éventuelle à un gouvernement d’union, mélange improbable qui ne ressemble à rien, sauf à sauver les macroniens. Et ici à Bordeaux, la boussole démocratique et sociale semble perdue du côté de la majorité. Bon c’est vrai, gauche et droite cogèrent la métropole, tranquillement, c’était déjà un signe.
Dernièrement, on a eu droit à un pas de plus vers la droite, un pas important car hautement symbolique. La décision d’armer la police municipale fait suite à des mois de polémiques, sous pression conservatrice et dans un climat politique de plus en plus répressif et brutal, avec les injustices et inégalités qui explosent sous l’effet des crises du monde capitaliste.
Cette décision essentiellement électoraliste, va dans le sens du vent réactionnaire, qui met la "sécurité" comme priorité absolue. Entendre par là, les problèmes d’incivilités, de délinquances qui existent, nous ne le nions pas. Comprendre surtout par-là, une justification de la répression et d’une mise au pas notamment de la jeunesse dans les quartiers populaires, le maintien de l’ordre des dominants.
Selon nous, la première des insécurités et des violences, dont il n’est bizarrement jamais question, c’est quand même celle d’une société qui écrase les plus fragiles, c’est celle du chômage et des licenciements, de la précarité, du mal logement, celle des difficultés d’accès aux soins ou à l’alimentation, celle des oppressions racistes, homophobes, patriarcales…
Alors armer la police n’améliorera rien, au contraire, c’est l’engrenage vers plus de violence encore, plus de répression, car la police est une institution créée pour protéger l’ordre des dominants et pour mater les pauvres qui cherchent à survivre ou qui se révoltent parfois. La seule réponse contre "l’insécurité" c’est un plan de lutte contre les souffrances sociales, ce sont des services publics dans les quartiers, une démocratie directe pour les habitant-es, l’égalité des droits pour toutes et tous. Tout simplement, une politique de gauche qui se situe du côté des opprimé·es et des exploité·es.
Dernièrement, on a eu droit à un pas de plus vers la droite, un pas important car hautement symbolique. La décision d’armer la police municipale fait suite à des mois de polémiques, sous pression conservatrice et dans un climat politique de plus en plus répressif et brutal, avec les injustices et inégalités qui explosent sous l’effet des crises du monde capitaliste.
Cette décision essentiellement électoraliste, va dans le sens du vent réactionnaire, qui met la "sécurité" comme priorité absolue. Entendre par là, les problèmes d’incivilités, de délinquances qui existent, nous ne le nions pas. Comprendre surtout par-là, une justification de la répression et d’une mise au pas notamment de la jeunesse dans les quartiers populaires, le maintien de l’ordre des dominants.
Selon nous, la première des insécurités et des violences, dont il n’est bizarrement jamais question, c’est quand même celle d’une société qui écrase les plus fragiles, c’est celle du chômage et des licenciements, de la précarité, du mal logement, celle des difficultés d’accès aux soins ou à l’alimentation, celle des oppressions racistes, homophobes, patriarcales…
Alors armer la police n’améliorera rien, au contraire, c’est l’engrenage vers plus de violence encore, plus de répression, car la police est une institution créée pour protéger l’ordre des dominants et pour mater les pauvres qui cherchent à survivre ou qui se révoltent parfois. La seule réponse contre "l’insécurité" c’est un plan de lutte contre les souffrances sociales, ce sont des services publics dans les quartiers, une démocratie directe pour les habitant-es, l’égalité des droits pour toutes et tous. Tout simplement, une politique de gauche qui se situe du côté des opprimé·es et des exploité·es.