Quelques images...

Pierre Joseph Redouté est issu d’une lignée de peintres belges. Il rejoint à Paris son frère aîné Antoine-Ferdinand, (peintre-décorateur qui a décoré une salle de spectacles à Bordeaux) bientôt suivi par son frère cadet, Henry-Joseph peintre naturaliste du Museum qui participera à l’Expédition d’Egypte.
Pierre-Joseph, le plus renommé des trois frères, veut devenir peintre de fleurs. Après avoir étudié la botanique à Londres, il est nommé peintre de la Reine Marie-Antoinette en 1788. Après la révolution, il sera peintre de l’Académie des sciences puis peintre de l’Impératrice et jardinier de la Malmaison où il peint toutes les plantes rares de Joséphine.

Il conçut avec l’éditeur Panckoucke de véritables joyaux de l’édition notamment, Les roses sur papier vélin satiné et enfin Le Choix des plus belles fleurs. Les techniques utilisées par Redouté sont l’aquarelle et la gravure en pointillé, les planches sont imprimées en couleur et retouchées au pinceau. Devant la beauté des 144 planches gravées, on ne peut que s’incliner.
Je souhaite par ailleurs rendre hommage à cette dynastie de libraires-imprimeurs qui furent les précurseurs d’une édition moderne et vulgarisatrice et qui figurent dans mon arbre généalogique.

Recueil d'articles, nouvelles, contes satiriques d’abord parus en livraison, puis en deux volumes illustrés édités par Pierre-Jules Hetzel avec la collaboration d'écrivains célèbres (P.-J. Stahl pseudonyme de Pierre-Jules Hetzel, Balzac, Charles Nodier, George Sand, Émile de La Bédollière, Jules Janin, Paul de Musset). Ces textes mettant en scène des animaux anthropomorphes sont illustrés de vignettes de Grandville.
Un best-seller du 19e siècle ! Un classique, beau et drôle.

Brassard tricolore en tissu. Attache par épingle à nourrice.
Dans "L'art et la manière de ranger ses livres", l'écrivain Georges Pérec évoque les "choses qui ne sont pas des livres et que l'on rencontre souvent dans les bibliothèques". Il cite ainsi pêle-mêle : fleurs séchées, yeux de poupée, cailloux, etc. Il en va de même dans les bibliothèques publiques. Lorsqu'un collectionneur cède sa bibliothèque, celle-ci contient parfois des pièces qu'on pourrait dire "rapportées" : timbres, cartes, petits objets, carnets de notes... Ainsi apparaît la dimension humaine de l'acte du don. En ce sens, plus qu'un livre, un objet révèle une histoire personnelle.
Ces trois objets ayant appartenu à Emile Vigneron, instituteur bordelais qui a légué sa bibliothèque à la Ville de Bordeaux en 1993, montrent deux faces du même homme : d'une part le collectionneur et de l'autre le résistant, d'un côté ce qui peut apparaître comme purement futile (cette assiette se vendrait aujourd'hui sur internet sous le label "assiette kitsch") et de l'autre l'héroïsme et le dévouement qui sont une forme de don de soi.

Imprimé en Grec.
Parmi les grands noms qui ont illustré l’histoire de l’imprimerie, celui des Alde mérite d’être distingué tant il personnifie les gloires de ce métier. La découverte que cette lignée fit d’une foule de chefs d’œuvres, la propagation de ces livres par de bonnes méthodes de publication, et l’emploi d’un nouveau caractère appelé italique, contribuèrent puissamment au progrès intellectuel de la Renaissance et au développement technique de l’imprimerie.
Pour moi donc, ouvrir un Alde c'est : "Voir Venise et mourir...".