Emportée par la foule, la flamme olympique était à Bordeaux
Publié le 24 mai 2024
Des milliers de Bordelais se sont rués sur le tracé des relayeurs de la flamme olympique ce jeudi 23 mai en fin d'après-midi. Un moment de joie intense clôturé par le chef cuisinier Thierry Marx qui a embrasé la vasque devant une foule compacte sur la place des Quinconces.
Josiane Fenasse, relayeuse de la Flamme olympique
Il était 17 heures tout rond quand Marie Vonderheyden a fait entrer la torche olympique à Bordeaux. La cavalière était la première relayeuse à amener la flamme sur son tronçon bordelais final, le long de l'avenue Thiers. L'athlète para-équestre allait être suivie par des dizaines de coéquipiers, tous emportés par l'enthousiasme de très nombreux Bordelais placés sur le parcours, pour une fin d'après-midi enchantée.
Deux heures et demie et de très nombreux cris de joie d'enfants plus tard, la vasque pouvait s'embraser au pied des colonnes rostrales des Quinconces pour une carte postale rêvée.
Deux heures et demie et de très nombreux cris de joie d'enfants plus tard, la vasque pouvait s'embraser au pied des colonnes rostrales des Quinconces pour une carte postale rêvée.
Bastide-Benauge répondent présents
Après un passage à la Cité du Vin, dans le Libournais et dans l'agglomération durant la journée, et malgré la pluie parfois féroce, la torche s'est transmise de main en main sans anicroche entre des relayeurs jamais départis de leur sourire, tout dédiés à leur tâche. "Je n'ai jamais vu Bordeaux sous autant d'eau, et pourtant on est là", sourit cette habitante historique de La Benauge, un drapeau dans la main, les yeux rivés sur le cortège en approche. Parmi les premiers porteurs présents, on trouvait notamment le champion olympique de tir à Sydney en 2000, Franck Dumoulin.
Le soleil se fait heureusement rapidement une place sur Benauge, Bastide, quai des Queyries et place Stalingrad. La rive droite a ainsi été confortablement servie par le tracé durant une heure de liesse constante conclue sur le pont de pierre. C'est ici que Josiane Fenasse, figure historique de l'Union Saint-Bruno a effectué son relais. Choisie par la Ville de Bordeaux, son implication dans la vie sportive locale a été récompensée avec ce moment unique.
Le soleil se fait heureusement rapidement une place sur Benauge, Bastide, quai des Queyries et place Stalingrad. La rive droite a ainsi été confortablement servie par le tracé durant une heure de liesse constante conclue sur le pont de pierre. C'est ici que Josiane Fenasse, figure historique de l'Union Saint-Bruno a effectué son relais. Choisie par la Ville de Bordeaux, son implication dans la vie sportive locale a été récompensée avec ce moment unique.
"On en profite le plus possible"
Remontant les quais rive gauche, la flamme a fait un arrêt devant les animations du miroir d'eau, où un terrain de hockey sur gazon était installé tout l'après-midi. L'occasion de saluer cette discipline avec le relais de Jean-Luc Darfeuille, ancien athlète ayant participé aux JO de Munich en 1972, en compagnie de nombreux autres joueurs.
Place au centre-ville. La seconde relayeuse de la Ville s'était placée devant le Grand Théâtre, piaffant d'impatience. Anouchka André est une jeune sportive et bénévole active du Sporting Club la Bastidienne, elle décrit cette journée mémorable : "Dès l'arrivée au centre des porteurs de flamme, cela a été très fort. Nous avons échangé sur les histoires de chacun, l'émotion montait entre nous."
Il est 18h35 quand le feu olympique s'approche d'elle pour un instant émouvant, gravé dans sa mémoire : "Il y avait un peu de stress au départ, mais cela a été incroyable. J'ai fait énormément de photos avec le public, avant et pendant le relais, je ne m'attendais pas à ça ! Le moment est court, mais c'est finalement très long, on en profite le plus possible. Puis j'ai donné la flamme à la surfeuse Justine Dupont."
Place au centre-ville. La seconde relayeuse de la Ville s'était placée devant le Grand Théâtre, piaffant d'impatience. Anouchka André est une jeune sportive et bénévole active du Sporting Club la Bastidienne, elle décrit cette journée mémorable : "Dès l'arrivée au centre des porteurs de flamme, cela a été très fort. Nous avons échangé sur les histoires de chacun, l'émotion montait entre nous."
Il est 18h35 quand le feu olympique s'approche d'elle pour un instant émouvant, gravé dans sa mémoire : "Il y avait un peu de stress au départ, mais cela a été incroyable. J'ai fait énormément de photos avec le public, avant et pendant le relais, je ne m'attendais pas à ça ! Le moment est court, mais c'est finalement très long, on en profite le plus possible. Puis j'ai donné la flamme à la surfeuse Justine Dupont."
Les Quinconces comme aux grandes heures
Sur les allées de Tourny, le long du cours de Verdun puis dans les rues des Chartrons, la même ferveur agite les suiveurs, jusqu'au skate-park des quais. Pendant ce temps-là, sur les Quinconces, les fans patientent avant l'instant fatidique. De quoi déclencher l'enthousiasme de la toute jeune Alice : "Les JO démarrent vraiment aujourd'hui, ça va être génial !" Plus loin, Arina mesure la portée du moment : "C'est un très grand événement qui n'arrive peut-être qu'une fois dans une vie dans son pays." Mais elle ne peut attendre la flamme… séance de sport oblige. "Il faut être assidue !" Sur les gravillons des Quinconces, les étudiants Anaïs et Thomas ne voulaient pas rater ça, malgré les nuances qu'ils apportent : "C'est une grande fête populaire. On est heureux de voir les gens aussi enthousiastes. Même si on peut être en désaccord sur certains points au sujet des JO, le sport a des valeurs et on reconnaît que le fait d'être rassemblés, d'avoir ces émotions ensemble, ça fait du bien."
Puis la flamme arrive enfin sur la place, lieu de réunion et d'animations pour tous. En son centre, la vasque attend le dernier porteur, le chef Thierry Marx, longtemps établi dans le département, qui l'embrase sous les vivats d'une foule emportée par la fièvre olympique. En attendant le vendredi 26 juillet, jour de la cérémonie d'ouverture à Paris, le long de la Seine, les JO de 2024 ont déjà inscrit des souvenirs impérissables dans les esprits bordelais.
Puis la flamme arrive enfin sur la place, lieu de réunion et d'animations pour tous. En son centre, la vasque attend le dernier porteur, le chef Thierry Marx, longtemps établi dans le département, qui l'embrase sous les vivats d'une foule emportée par la fièvre olympique. En attendant le vendredi 26 juillet, jour de la cérémonie d'ouverture à Paris, le long de la Seine, les JO de 2024 ont déjà inscrit des souvenirs impérissables dans les esprits bordelais.
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