Groupe Bordeaux en luttes - novembre 2024
Défendons-nous ensemble contre les violences du système
Les expulsions de familles et de personnes réfugiées de leurs logements de fortune, de squats ou de camps, continuent de se faire sans bruit. La préfecture est à la manoeuvre mais c'est souvent à la demande de la ville de Bordeaux ou de la Métropole (de « gauche » on précise). C'est scandaleux.
Face aux drames humains ou aux souffrances sociales diverses, l'équipe du maire n'a rien trouvé de mieux que de réclamer une compagnie de CRS. Et puis tant qu'on y est, elle ouvre la réflexion sur l'armement de la police municipale, sans oublier d'en renforcer le recrutement et la vidéo-surveillance. Pour mieux expulser les sans-abris ? Pour contrôler et pourchasser encore plus les jeunes dans les quartiers populaires ?
Quelle indécence quand même, quand une fois au pouvoir, cette « gauche » (PS-Vert-PC) choisit de se plier aux pressions réactionnaires et répressives alors qu'il s'agirait de placer les débats sur la nécessaire réquisition des bâtiments et logements vacants (et contre la multiplication des hôtels de luxe), sur l'urgence de préserver et surtout renforcer les services publics de santé, d'éducation, d'alimentation, de transport, de bibliothèques, de sport… et encore sur les moyens à donner pour garantir les droits démocratiques des habitant-es dans leurs quartiers, en créant des lieux de rencontres solidaires pour permettre une autogestion populaire.
C'est le système qui déconne, en créant toujours plus de précarité et de misère. Ce sont les institutions qui fabriquent la violence en aggravant les inégalités et les injustices sociales, en même temps qu'elles laissent les possédants s'accaparer les richesses de la société, corrompre ou agir parfois illégalement et impunément (exemple Marignan ou autres promoteurs immobiliers). C'est vrai, les forces de l'ordre ne risquent pas de les embêter, c'est leur ordre capitaliste qu'elles défendent.
Alors que nous avons un gouvernement bien de droite-extrême, clairement offensif contre les acquis sociaux, nous aurions bien besoin localement d'une contre-attaque à gauche toute, radicale, socialement et écologiquement. Quand la gauche bordelaise fait semblant et capitule, il nous reste encore nos colères et nos résistances.
Face aux drames humains ou aux souffrances sociales diverses, l'équipe du maire n'a rien trouvé de mieux que de réclamer une compagnie de CRS. Et puis tant qu'on y est, elle ouvre la réflexion sur l'armement de la police municipale, sans oublier d'en renforcer le recrutement et la vidéo-surveillance. Pour mieux expulser les sans-abris ? Pour contrôler et pourchasser encore plus les jeunes dans les quartiers populaires ?
Quelle indécence quand même, quand une fois au pouvoir, cette « gauche » (PS-Vert-PC) choisit de se plier aux pressions réactionnaires et répressives alors qu'il s'agirait de placer les débats sur la nécessaire réquisition des bâtiments et logements vacants (et contre la multiplication des hôtels de luxe), sur l'urgence de préserver et surtout renforcer les services publics de santé, d'éducation, d'alimentation, de transport, de bibliothèques, de sport… et encore sur les moyens à donner pour garantir les droits démocratiques des habitant-es dans leurs quartiers, en créant des lieux de rencontres solidaires pour permettre une autogestion populaire.
C'est le système qui déconne, en créant toujours plus de précarité et de misère. Ce sont les institutions qui fabriquent la violence en aggravant les inégalités et les injustices sociales, en même temps qu'elles laissent les possédants s'accaparer les richesses de la société, corrompre ou agir parfois illégalement et impunément (exemple Marignan ou autres promoteurs immobiliers). C'est vrai, les forces de l'ordre ne risquent pas de les embêter, c'est leur ordre capitaliste qu'elles défendent.
Alors que nous avons un gouvernement bien de droite-extrême, clairement offensif contre les acquis sociaux, nous aurions bien besoin localement d'une contre-attaque à gauche toute, radicale, socialement et écologiquement. Quand la gauche bordelaise fait semblant et capitule, il nous reste encore nos colères et nos résistances.