Place Johnston
Saint-Augustin - Tauzin - Alphonse Dupeux
Adresse
Place Johnston - Place Johnston - 33000 Bordeaux
Si l'on s'intéresse à l'architecture de l'entre-deux-guerres dite Art Déco, la place Johnston et ses alentours sont à découvrir. Le premier projet d'urbanisme de ce quartier date des années 1910. La place est alors occupée par une grande propriété comprenant une chartreuse et un immense parc, appartenant au négociant Harry Scott Johnston, fondateur de la Société des Pêcheries de l'Océan à Arcachon et descendant de l'illustre famille de négociants arrivée d'Angleterre en 1734.
Entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, sous les mandats successifs d'Adrien Marquet et notamment avec la collaboration de l'architecte municipal Jacques d'Welles, la ville opte pour une politique de développement urbain fondée sur une succession de grands travaux. Le terrain des Johnston est d'abord acheté par une société immobilière avec en perspective un « parc des sports » sur les 8 hectares du parc de Lescure. La Ville rachète les terrains en 1930 et poursuit les aménagements. Raoul Jourde est d'abord chargé du projet de complexe sportif puis, en 1936, D'Welles reprend la direction du chantier.
Autour de la place Johnston et au-delà, un quartier d'habitat moderne voit le jour. Pour l'essentiel il s'agit de maisons individuelles réservées à des familles aisées, pourvues de larges ouvertures et plus largement de tout le confort intérieur selon les critères hygiénistes de l'époque, ainsi que de jardins. Elles possèdent également, signe de modernité et de progrès industriel, un garage qui occupe une grande partie du rez-de-chaussée et influe sur la composition des façades.
Les décors des façades sont marqués par l'esthétique Art déco. Ainsi au n°53 de l'avenue du Parc-de-Lescure, la façade présente un motif caractéristique : celui des cannelures en creux. La géométrie est une composante très importante, comme on le voit aux n° 93, 94 et 98 de la même avenue.
Le lotissement des Cèdres, constitué par la rue et la place du même nom, construit dans les années 1930, offre un ensemble architectural représentatif de l'Art Déco particulièrement homogène et préservé. On le doit aux entrepreneurs Barlan et fils et Henri Darchant. L'architecture et le décor des façades privilégient la géométrie, jouant sur les formes des ouvertures, les décrochements avec ça et là quelques motifs végétaux (comme par exemple la guirlande couronnant la porte d'entrée du n °11). Les deux immeubles se faisant face, situés au n° 9 et 10, sont semblables et matérialisent par leur masse et leur architecture originale l'entrée de la place.
Entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, sous les mandats successifs d'Adrien Marquet et notamment avec la collaboration de l'architecte municipal Jacques d'Welles, la ville opte pour une politique de développement urbain fondée sur une succession de grands travaux. Le terrain des Johnston est d'abord acheté par une société immobilière avec en perspective un « parc des sports » sur les 8 hectares du parc de Lescure. La Ville rachète les terrains en 1930 et poursuit les aménagements. Raoul Jourde est d'abord chargé du projet de complexe sportif puis, en 1936, D'Welles reprend la direction du chantier.
Autour de la place Johnston et au-delà, un quartier d'habitat moderne voit le jour. Pour l'essentiel il s'agit de maisons individuelles réservées à des familles aisées, pourvues de larges ouvertures et plus largement de tout le confort intérieur selon les critères hygiénistes de l'époque, ainsi que de jardins. Elles possèdent également, signe de modernité et de progrès industriel, un garage qui occupe une grande partie du rez-de-chaussée et influe sur la composition des façades.
Les décors des façades sont marqués par l'esthétique Art déco. Ainsi au n°53 de l'avenue du Parc-de-Lescure, la façade présente un motif caractéristique : celui des cannelures en creux. La géométrie est une composante très importante, comme on le voit aux n° 93, 94 et 98 de la même avenue.
Le lotissement des Cèdres, constitué par la rue et la place du même nom, construit dans les années 1930, offre un ensemble architectural représentatif de l'Art Déco particulièrement homogène et préservé. On le doit aux entrepreneurs Barlan et fils et Henri Darchant. L'architecture et le décor des façades privilégient la géométrie, jouant sur les formes des ouvertures, les décrochements avec ça et là quelques motifs végétaux (comme par exemple la guirlande couronnant la porte d'entrée du n °11). Les deux immeubles se faisant face, situés au n° 9 et 10, sont semblables et matérialisent par leur masse et leur architecture originale l'entrée de la place.
