Montaigne au musée d'Aquitaine ?
Fin 2018, des observations effectuées dans un caveau implanté dans les sous-sols du musée d'Aquitaine ont permis d'y constater la présence d'un cercueil en bois avec une plaque en cuivre doré portant le nom de Michel de Montaigne ainsi que la présence de restes humains...
Il est dès lors apparu nécessaire de mener des recherches archéologiques et anthropologiques permettant une bonne compréhension de ce tombeau. Quelles sont là ou les personnes qui sont inhumées dans ce tombeau ? S'agit-il de Michel de Montaigne ? Le faisceau d'indices relatifs au tombeau de Michel de Montaigne seront-ils confirmés ou infirmés ?
Que savons-nous de ce caveau et des multiples translations des restes de Montaigne ?
1592 : Michel de Montaigne décède en son château de Saint Michel de Montaigne
1593 : le cercueil est installé dans la chapelle du couvent des Feuillants à Bordeaux, à l'emplacement du musée d'Aquitaine
1603 : le cénotaphe et le cercueil sont installés dans l'église rénovée des Feuillants
1802 : le couvent des Feuillants est remplacé par le lycée ; le cénotaphe et le cercueil sont alors installés dans la chapelle du lycée, qui est incendiée en 1871
Les restes de Montaigne sont provisoirement transportés au dépositoire du cimetière de la Chartreuse
1886 : les restes sont une nouvelle fois déplacés dans la nouvelle faculté des lettres et des sciences dont on achève la construction, à l'emplacement de l'ancien couvent des Feuillants. Le tombeau réalisé par l'architecte Charles Durand pour le compte de la Ville de Bordeaux est alors placé presque à l'aplomb du cénotaphe, qui lui-même est installé dans le hall de la faculté
Depuis cette date le tombeau n'a jamais été ouvert.
Instigateur de la découverte de ce cercueil, Laurent Vedrine, directeur du musée d'Aquitaine, a annoncé 3 phases d'investigation : compilation du dossier documentaire, fouilles archéologiques et analyses des données.
Ces études menées en partenariat avec le service archéologique Bordeaux Métropole devraient permettre de connaître l'histoire du site et de ses différents occupants (couvent des Antonins, couvent des Feuillants, section révolutionnaire Michel de Montaigne, lycée, université, siège de la communauté urbaine et musée).
Que savons-nous de ce caveau et des multiples translations des restes de Montaigne ?
1592 : Michel de Montaigne décède en son château de Saint Michel de Montaigne
1593 : le cercueil est installé dans la chapelle du couvent des Feuillants à Bordeaux, à l'emplacement du musée d'Aquitaine
1603 : le cénotaphe et le cercueil sont installés dans l'église rénovée des Feuillants
1802 : le couvent des Feuillants est remplacé par le lycée ; le cénotaphe et le cercueil sont alors installés dans la chapelle du lycée, qui est incendiée en 1871
Les restes de Montaigne sont provisoirement transportés au dépositoire du cimetière de la Chartreuse
1886 : les restes sont une nouvelle fois déplacés dans la nouvelle faculté des lettres et des sciences dont on achève la construction, à l'emplacement de l'ancien couvent des Feuillants. Le tombeau réalisé par l'architecte Charles Durand pour le compte de la Ville de Bordeaux est alors placé presque à l'aplomb du cénotaphe, qui lui-même est installé dans le hall de la faculté
Depuis cette date le tombeau n'a jamais été ouvert.
Instigateur de la découverte de ce cercueil, Laurent Vedrine, directeur du musée d'Aquitaine, a annoncé 3 phases d'investigation : compilation du dossier documentaire, fouilles archéologiques et analyses des données.
Ces études menées en partenariat avec le service archéologique Bordeaux Métropole devraient permettre de connaître l'histoire du site et de ses différents occupants (couvent des Antonins, couvent des Feuillants, section révolutionnaire Michel de Montaigne, lycée, université, siège de la communauté urbaine et musée).
Le cénotaphe
Œuvre majeure des collections du musée d'Aquitaine et classé au titre des monuments historiques, le cénotaphe a été restauré après une campagne de financement participatif initiée par le musée d'Aquitaine, fin 2016. Les travaux avaient pour objectif de nettoyer l'oeuvre, reprendre les réagréages au plâtre et harmoniser l'ensemble du monument. La restauration a été confiée à trois conservateurs-restaurateurs agréés Monuments Historiques.
Réalisée du mois d'octobre 2017 au mois de janvier 2018, la restauration du cénotaphe a duré 70 jours. Le cénotaphe restauré est présenté au public depuis mars 2018. Il prend place dans le parcours du musée d'Aquitaine qui raconte 600 000 ans d'histoire de Bordeaux et de l'Aquitaine.
Réalisée du mois d'octobre 2017 au mois de janvier 2018, la restauration du cénotaphe a duré 70 jours. Le cénotaphe restauré est présenté au public depuis mars 2018. Il prend place dans le parcours du musée d'Aquitaine qui raconte 600 000 ans d'histoire de Bordeaux et de l'Aquitaine.
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