
Agenda culture et loisirs
Cette exposition propose une réflexion autour de la sculpture et son évolution. Exceptionnellement présentées dans l'espace public, sept oeuvres issues de collections privées de Nouvelle Aquitaine (Collection Madame Dominique Haim, Collection Château Smith Haut Lafitte, Collection Quasar-Donation Lesgourgues) s'offriront ainsi au regard des promeneurs au détour des allées du Jardin public.
Cette année, pour la deuxième édition de Collector, Cédric Fauq, commissaire de l'exposition et commissaire en chef du Capc, propose un théâtre de sculptures qui permet de développer une réflexion sur la forme, la matière, le potentiel de récit que contient la sculpture (qu'elle soit figurative ou abstraite) mais aussi et avant tout le rapport de la sculpture au corps du spectateur.
La sélection d'oeuvres présentée permet aussi d'évoquer l'évolution radicale qu'a connue la sculpture "d'extérieur" au cours de ces trente dernières années, sous l'influence ou en opposition à des artistes majeurs, comme Rodin ou encore Brancusi. On retrouve ces influences prestigieuses dans certaines oeuvres sélectionnées, qui manifestent une recherche d'harmonie et d'équilibre. On découvre aussi comment la sculpture a pu évoluer, s'épurer, pour se transformer en traits dans l'espace, comme pour redécouper l'univers.
Face à l'Adam d'Antoine Bourdelle – sujet privilégié de la sculpture car il fait s'apparenter le geste de la manipulation de la matière à celui de la création de l'homme (analogie que l'on retrouve dans plusieurs mythes de la création de l'humain) –, on découvre une liberté artistique sans limite dans le choix des matériaux, les formes présentées, le rapport à l'espace. Ici, Adam est représenté après le péché originel. Son positionnement vis-à-vis des autres oeuvres peut amener à voir la sculpture comme un péché : c'est Adam exaspéré par le paysage de ce qu'est devenu la sculpture.
Sir Anthony Caro, Katinka Bock, Yves Guérin : autant de propositions qui redéfinissent notre perception, notre rapport à la matière, au poids des choses. Formes et matériaux se dressent, s'étirent, se concentrent, font jouer la lumière, l'équilibre, évoquant un champ infini des possibles de la sculpture, assumant pleinement de jouer avec la frontière entre la figuration et l'abstraction.
Roland Cognet, Christophe Doucet et même Huang Yong Ping, quant à eux, se saisissent du réel pour mieux le transformer : ainsi apparaissent une mâchoire de dragon sur une table à manger, une nasse et un bol, autant d'accessoires permettant de faire "travailler" l'imaginaire pour faire apparaître de nouveaux mondes.
Un événement qui fait écho au 2e salon BAD + Art Fair, lancé en parallèle au Hangar 14 (du 4 au 7 mai).
Cette année, pour la deuxième édition de Collector, Cédric Fauq, commissaire de l'exposition et commissaire en chef du Capc, propose un théâtre de sculptures qui permet de développer une réflexion sur la forme, la matière, le potentiel de récit que contient la sculpture (qu'elle soit figurative ou abstraite) mais aussi et avant tout le rapport de la sculpture au corps du spectateur.
La sélection d'oeuvres présentée permet aussi d'évoquer l'évolution radicale qu'a connue la sculpture "d'extérieur" au cours de ces trente dernières années, sous l'influence ou en opposition à des artistes majeurs, comme Rodin ou encore Brancusi. On retrouve ces influences prestigieuses dans certaines oeuvres sélectionnées, qui manifestent une recherche d'harmonie et d'équilibre. On découvre aussi comment la sculpture a pu évoluer, s'épurer, pour se transformer en traits dans l'espace, comme pour redécouper l'univers.
Face à l'Adam d'Antoine Bourdelle – sujet privilégié de la sculpture car il fait s'apparenter le geste de la manipulation de la matière à celui de la création de l'homme (analogie que l'on retrouve dans plusieurs mythes de la création de l'humain) –, on découvre une liberté artistique sans limite dans le choix des matériaux, les formes présentées, le rapport à l'espace. Ici, Adam est représenté après le péché originel. Son positionnement vis-à-vis des autres oeuvres peut amener à voir la sculpture comme un péché : c'est Adam exaspéré par le paysage de ce qu'est devenu la sculpture.
Sir Anthony Caro, Katinka Bock, Yves Guérin : autant de propositions qui redéfinissent notre perception, notre rapport à la matière, au poids des choses. Formes et matériaux se dressent, s'étirent, se concentrent, font jouer la lumière, l'équilibre, évoquant un champ infini des possibles de la sculpture, assumant pleinement de jouer avec la frontière entre la figuration et l'abstraction.
Roland Cognet, Christophe Doucet et même Huang Yong Ping, quant à eux, se saisissent du réel pour mieux le transformer : ainsi apparaissent une mâchoire de dragon sur une table à manger, une nasse et un bol, autant d'accessoires permettant de faire "travailler" l'imaginaire pour faire apparaître de nouveaux mondes.
Un événement qui fait écho au 2e salon BAD + Art Fair, lancé en parallèle au Hangar 14 (du 4 au 7 mai).
Quand
Jusqu'au dimanche 23 juillet 2023
Ouverture tous les jours :
Visites guidées
Médiation tous les week-ends entre 14h et 18h au niveau du parvis, départ de visites guidées toutes les demi-heures.
- du 4 au 31 mai : de 7h à 20h
- du 1er juin au 31 août : de 7h à 21h
Visites guidées
Médiation tous les week-ends entre 14h et 18h au niveau du parvis, départ de visites guidées toutes les demi-heures.
Voir aussi
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