En 1642, Jeanne de Seurin, veuve de Pierre de Ragueneau, conseiller au parlement de Bordeaux, confie la réalisation de cette demeure à l’architecte Pierre Léglise qui élève, à l’emplacement de deux anciennes maisons, un hôtel entre cour et jardin. Il organise le bâtiment autour d’une cour fermée par un mur de clôture muni de créneaux, ayant pour vocation d’affirmer le prestige de cette famille. Les travaux se sont achevés en 1643.
Un jardin avec des communs ouvrait à l’arrière sur la rue Tustal. Dans le corps de bâtiment principal se trouvaient la grande salle de réception (actuelle salle de lecture) et un grand escalier conduisant aux appartements privés. Le sous-sol abritait cuisine et souillarde, deux caves pour entreposer le vin et le bois ainsi qu’un passage voûté donnant accès au puits.
Un jardin avec des communs ouvrait à l’arrière sur la rue Tustal. Dans le corps de bâtiment principal se trouvaient la grande salle de réception (actuelle salle de lecture) et un grand escalier conduisant aux appartements privés. Le sous-sol abritait cuisine et souillarde, deux caves pour entreposer le vin et le bois ainsi qu’un passage voûté donnant accès au puits.
A l'extérieur, l'hôtel offre un décor inspiré de motifs de la Renaissance : allèges sculptées de têtes de lions, de grappes de fruits et de fleurs, volutes autour des fenêtres et frontons couronnés de pots à fleurs et à fruits.
Au 18e siècle, Joseph de Gillet, marquis de Lacaze, propriétaire des lieux, fait remplacer la clôture primitive par la galerie actuelle qui permet de circuler d'une aile à l'autre. Le portail ferme alors par des vantaux de bois.
Le bâtiment est acquis par la Ville en 1860, qui y installe les services centraux de l'Octroi. Après la fermeture de ce service, d'importants travaux de restauration sont entrepris sous la direction de l'architecte municipal Jacques d'Welles qui dessine notamment la grille d'entrée, afin d'y installer, en 1939, les Archives municipales, l'Académie de Bordeaux et les sociétés savantes.
Depuis, les sociétés savantes et l'Académie à l'hôtel Calvet ont déménagé place Bardineau. Les Archives municipales sont devenues les Archives Bordeaux Métropole le 1er janvier 2016 et sont installées dans le plus ancien entrepôt ferroviaire bordelais construit en 1859, la Halle des Magasins généraux, réhabilité par l'agence Robbrecht en Daem de Gand.
Au 18e siècle, Joseph de Gillet, marquis de Lacaze, propriétaire des lieux, fait remplacer la clôture primitive par la galerie actuelle qui permet de circuler d'une aile à l'autre. Le portail ferme alors par des vantaux de bois.
Le bâtiment est acquis par la Ville en 1860, qui y installe les services centraux de l'Octroi. Après la fermeture de ce service, d'importants travaux de restauration sont entrepris sous la direction de l'architecte municipal Jacques d'Welles qui dessine notamment la grille d'entrée, afin d'y installer, en 1939, les Archives municipales, l'Académie de Bordeaux et les sociétés savantes.
Depuis, les sociétés savantes et l'Académie à l'hôtel Calvet ont déménagé place Bardineau. Les Archives municipales sont devenues les Archives Bordeaux Métropole le 1er janvier 2016 et sont installées dans le plus ancien entrepôt ferroviaire bordelais construit en 1859, la Halle des Magasins généraux, réhabilité par l'agence Robbrecht en Daem de Gand.
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